Le jury composé de Laure Adler, Tahar Ben Jelloun, Philippe Claudel, Antoine Compagnon, Paule Constant, Étienne de Montety, Éric Fottorino, Jérôme Garcin, Franz-Olivier Giesbert, Paula Jacques, Dany Laferrière, Alain Mabanckou, Éric Neuhoff, Jean-Noël Pancrazi, Jean- Christophe Rufin, Danièle Sallenave et Christian Signol a décerné le prix de la langue française 2025 à Jean Echenoz. Ils se sont réunis à l’Institut Sothys à Paris, partenaire de la Foire du livre de Brive.
Créé à l’initiative de la Ville de Brive en 1986, le Prix de la langue française distingue une personnalité du monde littéraire, artistique ou scientifique, dont l’œuvre contribue de façon importante à illustrer la qualité et la beauté de la langue française. À son prestigieux palmarès figurent notamment Annie Ernaux, Pierre Assouline, Emmanuel Carrère, Mona Ozouf, Pierre Bergounioux ou Louis-Philippe Dalembert…
Doté de 10 000 euros par la Ville de Brive, le Prix de la langue française sera remis à Jean Echenoz lors de l’inauguration de la 43ème Foire du livre de Brive, le vendredi 7 novembre.
Jean Echenoz compte parmi les grandes voix de la littérature française contemporaine. Romancier du mouvement et de l’observation, il aime se définir comme un auteur de « romans géographiques », explorant avec précision les paysages du monde comme ceux de l’esprit.
Après des études de sociologie à Aix-en-Provence, il s’installe à Paris où il publie Le Méridien de Greenwich (1979, prix Fénéon). Viendront ensuite Cherokee (prix Médicis 1983) et Je m’en vais (prix Goncourt 1999), qui consacrent son talent singulier.
Fidèle aux Éditions de Minuit, il construit une œuvre riche et élégante, à la fois ludique et profondément humaine. Courir, Des éclairs, 14, Envoyée spéciale, Vie de Gérard Fulmard ou, plus récemment, Bristol (2025), confirment son art de transformer la légèreté en gravité, et la fiction en territoire d’exploration.