Bataille pluvieuse, bataille heureuse ?

C’est l’histoire d’une déroute. Que dire ! D’une débâcle. Pour quoi ? Pour rien. Nous sommes un jeudi pluvieux d’octobre 1415. Les Anglais épuisés et malades ne demandaient qu’à rentrer chez eux. C’était sans compter la morgue des nobles français qui rêvaient d’en découdre. Grand bien leur en a pris. En trois jours, ils ont péri. « Azincourt par temps de pluie » (Mialet-Barrault, février 2022) raconte une pure folie, un immense gâchis. Et dans la langue de Teulé, forcément, c’est truculent.